Date de publication :
mardi 7 juin 2016
La matériathèque demeurera ouverte à l’automne 2016 et la direction s’engage à consulter les départements concernés avant d’y opérer quelques modifications que ce soit. Petite histoire d’un grand cafouillage…
Les départements de Graphisme, de Français, de Langues modernes et d’Arts plastiques ont appris la semaine dernière que la direction allait fermer la matériathèque du pavillon 4. La direction a agi dans ce dossier sans consultation, dans la cohue et la confusion, sans évaluation des besoins réels des départements et des programmes concernés, sur la base d’une rationalisation économique qui ne tient aucunement compte du milieu et de ses habitant-es.
La matériathèque, c’est le lieu où est entreposé, entretenu et géré tout le matériel pédagogique dont les enseignant-es et les étudiant-es ont besoin pour la réalisation de leurs cours. Elle est sous la supervision d’un magasinier à temps plein de jour et d’un appariteur de soir. Les conséquences de la fermeture d’un espace aussi névralgique pour les programmes qui se déploient au pavillon 4 et pour l’ensemble de la communauté collégiale qui y transige seraient dramatiques. Les enseignant-es des départements concernés ont d’ailleurs évoqué avec beaucoup de clarté les impacts potentiels, et ce, auprès de toutes les tribunes concernées et avec le soutien de l’exécutif du SPECS-CSN.
La mobilisation-éclair qui s'est opérée cette semaine est une formidable manifestation des capacités que l'on peut avoir comme groupe du moment qu'on unit nos forces. Que les coordinations du pavillon se soient parlé et organisées, que l’exécutif du Syndicat ait rapidement été mis au jeu, que l'assemblée générale se soit approprié les enjeux, que la journée pédagogique ait été utilisée comme lieu d'action collective (action toute simple mais d'une efficacité redoutable), tout cela a contribué à faire reculer la direction sur une décision irréfléchie et irrespectueuse.
Tout n’est pas encore gagné dans ce dossier, mais soyons fiers de cette belle victoire.
La convention collective est maintenant paraphée ! Nous devrions recevoir nos augmentations salariales tôt cet automne, nous vous tiendrons au courant des développements dès que nous en aurons des nouvelles.
L'arrivée à un accord s'est par contre faite au prix de quelques gains que nous croyions avoir arrachés. La formation continue ne fera pas l'objet d'une négociation dans le projet de répartition des ressources, mais nos patrons devront nous rendre des comptes sur l'utilisation de cette ressource deux fois par année. Nous avons de plus perdu de la ressource à la coordination que nous espérions récupérer par le biais d'une coordination à la formation continue. Sachez que nous avons exprimé lors du dernier regroupement notre mécontentement face à ces reculs consentis sans que nous ayons été consultés. Il ne s'agit certes pas de beaucoup de ressource (0,15 ETC pour le Cégep de Sherbrooke) mais nous devons assumer le fait que la « réallocation » n'en est plus une : nous avons perdu de la ressource, si on exclut la ressource pour les étudiantes et étudiants en situation de handicap (EESH), qui est hors convention. De plus, le principe de négociation du projet de répartition entre les départements est sérieusement mis à mal avec la sortie de la formation continue de cet important moyen d'influencer nos patrons.
Par ailleurs, lors de la dernière assemblée, les membres ont adopté une série de recommandations qui tracent les mandats du bureau exécutif dans la préparation de la prochaine négociation. Les voici :
- Informer directement la CSN de nos critiques concernant le plan de communication adopté lors de la dernière négociation, notamment notre déception au sujet des sorties publiques des membres de l'exécutif de la CSN concernant le projet d’entente de principe du 21 décembre 2016.
- Proposer à la CSN des balises afin d’encadrer dans l'avenir le discours médiatique des représentants politiques de la CSN lors d’une éventuelle entente de principe.
- Proposer au regroupement cégep de la FNEEQ des balises afin d’assurer que le comité de négociation dans son ensemble demeure l'interlocuteur de la partie syndicale dans toutes les phases du processus de négociation.
- Dans l’éventualité d’un front commun lors de la prochaine négociation, exiger la tenue d’une instance intersyndicale nationale lors de laquelle il sera véritablement possible de discuter et de délibérer entre syndiquéEs de toutes les organisations syndicales impliquées.
- Dans l'éventualité d'un front commun lors de la prochaine négociation, considérer la pertinence d'appliquer des moyens de pression asymétriques sur certains aspects de manière à augmenter notre rapport de force.
- Proposer aux syndicats du domaine de l’éducation en Estrie de mettre sur pied une table intersyndicale afin de pouvoir créer des liens de solidarité en prévision de la prochaine négociation.
- À moins d’un changement important dans la situation politique et économique au Québec d’ici 2020, reconnaître que seuls une mobilisation massive et des moyens de pression lourds permettront d’obtenir des gains véritables lors de la prochaine ronde de négociation et qu’il est impératif de se préparer en conséquence dès maintenant.
- Publiciser ces recommandations le plus largement possible et chercher des appuis.
- Discuter avec les autres syndicats, analyser la pertinence et la faisabilité d’un front commun en éducation pour la prochaine négociation.
Le 1er juin dernier se tenait la demi-journée pédagogique du Cégep de Sherbrooke sous le thème « La complémentarité formation générale et formation spécifique : un atout pour l’étudiant ». À l’instar de l’ensemble des intervenant-es de cette journée, Philippe Langlois a présenté, en deuxième partie du programme, une communication fort intéressante portant sur la contribution de la formation générale dans la formation collégiale.
À la demande générale, nous rendons ici accessibles cette communication, de même qu’un texte sur le modèle dual allemand auquel Philippe a fait référence dans sa présentation.
Bonne lecture !
Comme chaque année, le contrat d’assurances collectives couvrant les enseignantes et les enseignants membres de la FNEEQ-CSN (contrat 1008-1010) est modifié et ajusté. Cette année, les modifications et ajustements touchent l'assurance maladie, l'assurance invalidité long terme et l'assurance vie. Aussi, la FNEEQ entreprendra un processus d'appel d’offre auprès des autres assureurs qui débutera sous peu en vue du renouvellement de notre police d’assurances collectives au 1er janvier 2017.
Voici les principales modifications apportées au contrat actuel :
A. Assurance maladie
- Les pharmaciens ont maintenant le droit d’offrir certains services (prescription, évaluation sans diagnostic, prolongation d’une ordonnance, etc.). Certains de ces services sont facturables. La Capitale remboursera, selon votre module, certains de ces nouveaux services. Le remboursement est rétroactif depuis le 20 juin 2015 avec preuves.
- À partir du 1er juillet 2016, le pourcentage du remboursement des médicaments originaux sera automatiquement ajusté à celui de la RAMQ. À cette date, le remboursement sera de 66 %. (Note : les médicaments génériques sont remboursés à 80 %).
- Le remboursement total des médicaments pour les adhérents de 65 ans et plus couverts par le régime d’assurance médicaments par la RAMQ et qui profitent de la couverture complémentaire pour leurs médicaments correspondra au pourcentage de remboursement prévu du module auquel ils adhèrent.
- À partir du 1er juillet 2016, les soins prodigués par un proche parent ne seront plus couverts par la police. (Définition d’un proche parent (contrat 1.36, p.7) : par proche parent, on entend la personne conjointe, les enfants, le père, la mère, le frère, la soeur, le beau-père, la belle-mère, le beau-frère, la belle-soeur, la belle-fille, le gendre, les grands-parents, les petits-enfants de la personne assurée.)
- En vue du renouvellement de notre police d’assurances collectives au 1er janvier 2017, le remboursement des frais de chiropraticien sera retiré du Module A de l’assurance maladie.
- La FNEEQ entreprendra les démarches nécessaires pour cesser d’être co-preneur de la police 1011 (police des retraité-e-s).
B. Assurance invalidité long terme
À partir de l’année scolaire 2016-2017, l’adhésion à l'assurance invalidité long terme pour les non-permanents sera obligatoire dès l’obtention d’un quatrième contrat annuel à temps complet chez le même employeur, et ce, que les contrats soient consécutifs ou non.
C. Assurance vie
Une ristourne a été octroyée sous forme de chèque à toutes personnes ayant adhéré, au prorata de leur participation, à l’assurance vie en 2014. Au cours de la semaine dernière, le SPECS a avisé par courriel les enseignant-es à qui un chèque est destiné. Plusieurs sont venus le chercher. Les autres le recevront par courrier postal.
BONNES VACANCES !
L’équipe exécutive du SPECS-CSN vous souhaite de reposantes et heureuses vacances.
On se voit à l’automne !
![]() |
Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca Responsable de la rédaction : Catherine Ladouceur Secrétariat : Luc Loignon |