Date de publication :
jeudi 21 mars 2019
Plan d’action et de mobilisation : Il faut que ça cesse ! Combattons les coupes !
Lors de la réunion du comité de relations du travail (CRT) des enseignant.es du 13 mars dernier, la direction a déposé un projet de répartition dans lequel la ressource pour la coordination départementale ainsi que la libération syndicale sont grandement réduites (respectivement de 13,1 % et de 12,3 %). Le projet élimine aussi la libération octroyée aux disciplines contributives de même que la ressource pour des activités d’encadrement telles que le centre des langues et celle pour le projet de recherche technologique CPIQ-Microtech. Dans le même souffle, la direction annonçait la suspension possible de deux programmes et du profil d’un troisième programme. C’est dans ce contexte d’urgence que l’assemblée générale a adopté un plan d’action que l’exécutif du SPECS-CSN doit mettre en oeuvre.
Le plan d'action et de mobilisation que l’exécutif syndical transmet aujourd’hui propose une série d’actions visant la direction locale, mais aussi d’autres acteurs et actrices qui sont responsables de la situation actuelle, notamment le gouvernement du Québec et la Fédération des cégeps. Pour être le plus efficace possible, l’exécutif suggère des actions qui impliquent les enseignantes et les enseignants, les départements, les coordinations, les comités de programmes et l’exécutif syndical.
L’efficacité d’un plan d’action demande évidemment une forte mobilisation. Il faut faire vite aussi, car nous avons à peine 3 semaines pour faire bouger notre direction. Il faut donc chercher à multiplier les actions dans un court laps de temps.
Actions suggérées pour les enseignant.es
1- Lettre type
Faire parvenir par courriel la lettre type proposée par l’exécutif syndical à la direction du Cégep de Sherbrooke, au conseil d’administration, aux représentant.es de la Fédération des Cégeps, aux députés de la région et au ministre de l’Éducation du Québec ainsi qu’à son adjoint.
Il faut que ça cesse ! J’enseigne au Cégep de Sherbrooke. Je travaille quotidiennement pour réaliser la mission du Cégep qui consiste à former des personnes qui possèdent les connaissances et les compétences permettant de participer pleinement à la société à la fois comme travailleuses et travailleurs, mais aussi comme citoyennes et citoyens. Cette mission est plus que jamais essentielle dans le monde qui est le nôtre. Depuis plusieurs années, il est de plus en plus difficile de réaliser adéquatement la mission du Cégep de Sherbrooke. Plusieurs facteurs ont contribué à cette situation. La politique d’austérité de l’ancien gouvernement a laissé le collège exsangue financièrement et humainement. On ne compte plus les fermetures de postes et la disparition de divers services. Un modèle de financement qui n’est pas adapté à la réalité du Cégep de Sherbrooke a contribué à réduire les ressources disponibles à l’enseignement. Il y a aussi la baisse démographique qui frappe de plein fouet l’institution. La situation qui se dégrade est bien connue et je vis les conséquences concrètes de cette érosion tous les jours. Je constate que les conditions d’enseignement sont de moins en moins propices. Ma tâche est de plus en plus lourde, car je dois toujours faire plus ou autant avec moins. Si ma qualité de vie au travail en souffre, c’est également la qualité des conditions d’apprentissage des étudiant.es qui écopent. Lorsque j’ai appris que la direction du Cégep de Sherbrooke imposait une nouvelle ronde de compression pour l’année 2019-2020, un point de non-retour a été atteint. Je n’accepte plus des compressions qui affectent directement mes conditions de travail afin de combler un manque à gagner qui est la conséquence d’un modèle de financement dépassé et inadéquat. À un collège qui se dit créateur de relève, je demande de relever ses créateurs et ses créatrices, dont je suis, de cette posture intenable, grâce à une prise de décisions favorables à une vie institutionnelle de qualité. Je demande à mon syndicat, le SPECS-CSN, de s’opposer à ces nouvelles coupes par tous les moyens mis à sa disposition. Je vous demande Mme Marie-France Bélanger, directrice générale du Cégep de Sherbrooke, de revenir sur votre décision pour l’année qui vient. Je vous demande Mme Geneviève Hébert et Mme Christine Labrie, députées respectives de St-François et de Sherbrooke, de contacter le ministre de l’Éducation du Québec, M. Jean-François Roberge, pour le sensibiliser à la situation intolérable vécue par le Cégep de Sherbrooke et toute sa communauté. Je vous demande M. Jean-François Roberge d’agir dans les plus brefs délais pour assurer un financement suffisant au Cégep de Sherbrooke. Il faut que ça cesse ! Signé : |
Adresses des destinataires :
(Pour adresser le courriel, cliquer ici, puis copier/coller le contenu et inscrire votre nom au bas)
2- Un bandeau dans vos courriels
Inclure dans la signature de vos courriels le bandeau proposé par l’exécutif syndical du SPECS-CSN :
Actions suggérées pour les départements
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(1) L’assemblée départemental peut décider, après avoir « tenu compte » (article 4-1.05 de la convention collective) du plan stratégique de développement et adopté une résolution à cet effet, de ne pas participer aux travaux.
(2) Il fait partie de la responsabilité de l’assemblée départementale (article 4-1.05-2.15) de faire de telles recommandations. Après des années de coupes, il y a sans doute plusieurs recommandations à faire pour améliorer les conditions d’enseignement. Le moment est venu d’informer la direction et de demander des comptes !
Actions suggérées pour les coordinations départementales
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(3) Il faut noter que la convention collective ne spécifie pas la « forme » que doit prendre le plan de travail et le rapport annuel. C’est une belle occasion pour être créatif.
Actions suggérées pour les coordinations des comités de programme
Actions suggérées pour l’exécutif syndical
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca Secrétariat : Luc Loignon |