Réponses du quiz

50e anniversaire du SPECS-CSN

quiz

Prix de participation

Bon d'achat de 20 $

Les gagnantes sont :

  • Claire Denis (Sociologie - à la retraite)
  • Danielle Tremblay (Littérature et communication)
  • Chantal Nault et Lucie Bolduc (Biologie)

Réclamez votre prix au syndicat : poste #5330 ou info@specs-csn.qc.ca

1. Placez dans l’ordre chronologique du plus ancien au plus récent les noms que le syndicat a portés dans son histoire :

    1. Syndicat des professeurs du Collège d’enseignement général et professionnel de Sherbrooke (5 septembre 1968)
    2. Syndicat des employés du Cégep de Sherbrooke
      (28 mars 1974)
    3. Syndicat des enseignant.es du Cégep de Sherbrooke
      (17 novembre 1982)
    4. Syndicat du personnel enseignant du Collège de Sherbrooke
      (9 octobre 1991)
    5. Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke
      (18 octobre 2005)

2. En quelle année l’assemblée générale du syndicat a-t-elle été présidée par une femme pour la première fois ?

    1. Dès la fondation du syndicat en 1968
    2. En 1979, année où l’Office québécois de la langue française recommande l’utilisation « dans tous les cas possibles » des formes féminines des appellations d’emplois et de fonctions (le 17 avril 1979, Nicole Beaudet-Gagné)
    3. La même année que la marche « Du pain et des roses » en 1995
    4. En 2012, alors que pour la première fois, une femme est élue Première ministre du Québec

3. L’année scolaire 1982-1983 est celle durant laquelle le syndicat s’est réuni le plus souvent dans son histoire (19 assemblées réparties sur 30 séances). Quels événements ont particulièrement marqué cette année ?

    1. « L’affaire Valiquette » :
      Laurent Valiquette, délégué syndical du Cégep de Granby (à l’époque affilié au Cégep de Sherbrooke) sera suspendu dans le cadre de ses fonctions syndicales pour avoir présenté et soutenu publiquement les recommandations de l’assemblée générale. En guise d’appui, les enseignant.es du Cégep de Sherbrooke se déclareront eux aussi « suspendus », tant et aussi longtemps que le collège ne réintègrera pas M. Valiquette. Cette « auto-suspension » se soldera par six jours de gel de cours.
    2. La grève sociale du 1er mai :
      Suivant un appel à la solidarité lancé par Sherbrooke, une trentaine de syndicats de profs de cégep obtiennent leur mandat de grève sociale illégale d’une journée pour dénoncer la politique d’austérité néolibérale qui ravage le filet social québécois. La Fédération des cégeps tente de bloquer ce mouvement par l’envoi d’une injonction leur intimant de ne pas appliquer ce mandat. Malgré cela, une quinzaine d’entre eux seront dans la rue le 1er mai, jour de la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs.
    3. La grande grève des enseignant.es québécois :
      À l’instar de nombreux autres syndicats enseignants, le syndicat décide de défier la loi spéciale et se retrouve en grève illégale pendant 19 jours. Suite au vote de grève, certains membres déclareront leur dissidence, se rendant ainsi disponibles auprès de l’employeur et s’excluant du moyen de pression. On leur reprochera leur manque de solidarité. Plusieurs enseignant.es démissionneront carrément du syndicat. (février 1983)
    4. L’affiliation à la CSN :
      Le syndicat quitte la CEQ (ancienne CSQ) pour joindre la CSN et ses organisations (CCSNE et FNEEQ). Cette nouvelle affiliation exigera de très nombreuses discussions et ne se fera pas sans heurts.

4. Entre septembre 1968 et aujourd’hui, combien le syndicat a-t-il tenu d’assemblées générales ?

    1. 178
    2. 335 (en incluant celle d’octobre 2018)
    3. 2490

5. De qui parle-t-on ?

En 1968, la convention collective prévoit que « ces personnes » seront nommées par le collège, sous recommandation du département d’abord, de la commission pédagogique ensuite, pour un mandat d’une durée d’un an. Elles auront droit à une rémunération annuelle supplémentaire entre 450 $ et 600 $, en fonction de la nature de l’enseignement (minimum 3h par semaine) et du nombre de professeurs dans le département.

  1. Les chefs de département
  2. Les directeurs de secteur
  3. Les professeurs qui participent aux comités de sélection

6. En 1992, le corps enseignant est invité à participer à une consultation locale dont le but est de préparer l’argumentaire du syndicat en vue de sa participation à une commission parlementaire. Quel était le sujet de cette commission parlementaire ?

    1. L’enseignement supérieur :
      Pour que l’enseignement supérieur puisse atteindre une plus grande efficience en lien au marché du travail et qu’il devienne plus compétitif sur le marché mondial de l’éducation, on propose la création d’un Conseil des collèges du Québec, d’une Commission mixte de l’enseignement supérieur et de nombreuses modifications au RREC. Ces modifications visent notamment une plus grande « souplesse » des établissements et des mesures de facilitation vers la diplômation.
    2. La gestion des cégeps face aux manifestations étudiantes :
      La puissante vague de contestation populaire, mais surtout étudiante au projet de loi 63 (le droit aux parents de choisir la langue d’enseignement des enfants), a généré, notamment au Cégep de Sherbrooke, un branle-bas de combat majeur menant à la fermeture du Cégep pendant une semaine. De nombreuses institutions d’enseignement au Québec ont dû négocier la rentrée de leurs étudiant.es. Chez nous, le directeur général Robert Sabourin rédigera alors le très philosophique « Rapport des événements qui se sont déroulés au CEGEP de Sherbrooke ».
    3. L'avenir de l'enseignement collégial :
      Les cégeps sont dans la mire du renouveau de l’école québécoise auquel œuvre la ministre Lucienne Robillard. On souhaite alors y procéder à un renouvellement en profondeur. Les appuis au réseau collégial sont nuancés : oui à son maintien, mais à condition que des changements significatifs y soient opérés. Comme participant.es de « l’intérieur », les profs devront s’exprimer sur le sujet. (novembre-décembre 1992)

7. Combien de membres de l’exécutif du syndicat sont passés à la direction ? Pouvez-vous en nommer ?

9 au total.

    1. Jean-Rock Bellavance
    2. Réjean Bergeron (Français)
    3. Guy Boutin (Géographie)
    4. Guy Fréchette (Informatique)
    5. Paul Lavoie (Mathématiques)
    6. Pierre Lefaivre (Physique)
    7. José Leroux (Politique)
    8. Thérèse Létourneau (Économique)
    9. Micheline Roy (Mathématiques)

8. En 50 ans de comités exécutifs, lequel de ces rapport de la représentation homme/femmes est exact ?

    1. 10 % de femmes pour 90 % d’hommes ont été élu.es à l’exécutif
    2. 30 % de femmes pour 70 % d’hommes ont été élu.es à l’exécutif
    3. 50 % de femmes pour 50 % d’hommes ont été élu.es à l’exécutif
    4. 62 % de femmes pour 38 % d’hommes ont été élu.es à l’exécutif

9. En 1968, combien gagnait annuellement un enseignant ou une enseignante avec 12 ans de scolarité à son actif (minimum requis pour être embauché) lors de son entrée au cégep ?

    1. 2200 $
    2. 4175 $ (aujourd’hui, 40 578 $ à l’échelon 1)
    3. 6999 $
    4. Chacun négociait son salaire individuellement

10. Qu’ont en commun ces éléments ? : Le DéclencheurLe Rond pointLe CODAC exposeL’entre poingLe Questions de ligne – Le Quand les profsL’In-FormerLa VigileLe MaxivoxLe CAS

Ce sont tous des titres des publications du syndicat à travers les années. On les retrouve tous dans les archives du SPECS-CSN sur le site web.